94. Le grand Arcane, pourquoi nulle chair ne peut être sauvée, si une Nouvelle Eglise n’est instaurée par le Seigneur, est celui-ci: Tant que le Dragon avec sa troupe reste dans le Monde des Esprits, où il a été précipité du Ciel, aucun Divin Vrai uni au Divin Bien ne peut parvenir du Seigneur aux hommes de la terre, sans être annihilé ou perverti, d’où il résulte qu’il n’y a pas salvation; c’est là ce qui est entendu dans l’Apocalypse par ces paroles: «Et précipité fut le Dragon en la terre, et ses Anges avec lui furent précipités: Malheur à ceux qui habitent la terre et la mer, parce qu’est descendu le Diable vers eux, ayant une colère grande! Et il poursuivit la Femme qui avait enfanté le fils.» (Apocalypse 12:9, 12-13). Mais après que le Dragon eut été jeté dans l’enfer, (Apocalypse 20:10, (Jean vit un Ciel nouveau et une Terre nouvelle, et il vit la Ville Sainte, Jérusalem Nouvelle, descendant de Dieu, du Ciel, (Apocalypse 21:1-2) et suivants. Voir plus haut, N° 87, ce que c’est que le Dragon, et quels sont les Dragons.
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #25
25. Que les Chefs de la Réforme, bien qu’ils aient séparé la foi et la charité, les aient cependant adjointes, et enfin conjointes, mais ne veuillent pas qu’elles soient un ou forment un salvifique simultané. C’est ce qu’on voit par leurs Livres, par leurs Sermons et par leurs Discours; car après qu’ils les ont séparées, ils les conjoignent, et même ils expriment la conjonction par des paroles expresses et non susceptibles d’un double sens, à savoir, par celles-ci: Que la Foi après la justification n’est jamais seule sans avoir avec elle la charité ou les bonnes œuvres, et que, s’il en est autrement, la foi est non vivante, mais morte; voir ci-dessus, N° 13 (o) (p) (q) (r) (y) (bb). Et même que les bonnes œuvres suivent nécessairement la foi, N° 13 (x) (y) (z), Et enfin que le René par les nouvelles forces et les nouveaux dons coopère avec l’Esprit Saint, N° 13 (aa). Que des choses absolument semblables soient enseignées par les Catholiques-Romains, c’est ce qu’on voit clairement par les passages extraits du Concile de Trente, N°4, 5, 6, 7, 8.


