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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #31

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31. Il sera d’abord dit quelque chose sur l’origine, ou sur la source d’où a découlé l’idée de la Trinité de Personnes dans la Divinité, et par suite l’idée de trois Dieux. Il y a trois Symboles, qui sont appelés Symbole Apostolique, Symbole de Nicée et Symbole d’Athanase, lesquels enseignent spécialement la Trinité; les deux premiers la Trinité elle-même, et celui d’Athanase la Trinité de personnes. Ces trois Symboles se trouvent dans plusieurs Livres de Psaumes, le Symbole Apostolique dans le Psaume qui est chanté, celui de Nicée après le Décalogue, et celui d’Athanase à part, là. Le Symbole Apostolique a été écrit après le temps des Apôtres; le Symbole de Nicée, dans le Concile tenu à Nicée, ville de Bithynie, auquel furent convoqués, par l’Empereur Constantin tous les Evêques de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe, l’An 325. Mais le Symbole d’Athanase a été composé, après ce Concile, par une personne ou par plusieurs personnes, pour renverser entièrement les Ariens, et ensuite il a aussi été accepté par les Eglises comme œcuménique. Par les deux premiers Symboles a brillé la confession de la Trinité, mais par le troisième ou par celui d’Athanase s’est répandue la profession de la Trinité de personnes; que de la soit provenue l’idée de trois Dieux, on le verra dans ce qui va suivre.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #96

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96. Celui qui était assis sur le Trône, c’est-à-dire, le Seigneur, dit à Jean ces paroles, lorsque celui-ci vit la Nouvelle Jérusalem descendant de Dieu, du Ciel; dans le chapitre suivant, il sera démontré que par la Nouvelle, Jérusalem il est entendu la Nouvelle Eglise. Que les faussetés des Dogmes de la foi de l’Eglise d’aujourd’hui doivent d’abord être mises à découvert et rejetées avant que les vérités des Dogmes de la Nouvelle Eglise soient révélées et reçues, c’est parce que ces Dogmes ne s’accordent pas en un seul point ou en une seule partie; en effet, les Dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui sont fondés sur une foi, dans laquelle on ignore s’il y a quelque Essentiel de l’Eglise; les Essentiels de l’Eglise, qui se conjoignent avec la foi en un seul Dieu, sont la Charité; les Bonnes œuvres, la Pénitence, la Vie selon les Lois Divines; et comme ces choses unies avec la foi affectent et meuvent la volonté et la pensée de l’homme, elles conjoignent l’homme au Seigneur, et le Seigneur à l’homme; puis donc qu’aucun de ces Essentiels ne pénètre dans la foi de l’Eglise d’aujourd’hui lors de son entrée, qu’ils nomment l’acte de la justification, on ne peut savoir en aucune manière si cette foi est dans l’homme, ou non, par conséquent si c’est quelque chose, ou seulement une idée;. ils disent, en effet, que l’homme dans cet acte est comme un tronc d’arbre ou une pierre, et que quant à sa réception il ne peut en la moindre chose ni vouloir, ni penser, ni y coopérer, ni même s’y disposer et s’y préparer; voir ci-dessus, N° 15 (c) (d); lors donc que personne ne peut augurer, ni, à plus forte raison, savoir si cette foi est en lui, et si par conséquent elle est chez lui comme une fleur peinte ou comme une fleur des champs, ou si elle est comme un oiseau qui vole à côté de lui ou comme un oiseau qui fait son nid en lui, on demande par quels indices ou par quels signes il le connaitra; si l’on répond que c’est d’après la charité, les bonnes œuvres, la pénitence et les exercices de la foi, qui suivent la foi après la justification, et cependant cette foi n’a aucun lien avec ces choses, est-ce donc qu’un non-lieu peut être un signe qui atteste, je laisse à ceux qui ont de la sagacité à en faire la recherche; car cette foi ne peut être ni conservée ni retenue par les choses ci-dessus nominées; voir plus haut, N° 12 (m) (n). De là se tire cette conclusion, que dans la foi d’aujourd’hui il n’y a rien qui appartienne à l’Eglise, et qu’ainsi cette foi n’est pas quelque chose, mais c’est seulement une idée qu’elle est la foi; maintenant, puisque telle est cette foi, c’est avec raison qu’elle doit être rejetée; bien plus, elle-même se rejette, comme une chose dans laquelle il n’y a aucun attribut de l’Eglise.

  
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