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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #106

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106. Que les Prélats et les Chefs de l’Eglise Romaine, quand ils sont inaugurés au Ministère, jurent sur les décrets du concile de trente, on le voit par la Bulle du Pontife Romain Pie IV, donnée aux ides de novembre 1564, touchant la forme du serment de profession de foi; on y lit:

« Je crois d’une ferme foi et je professe tout ce qui, en général et en particulier, est contenu dans le Symbole de foi, dont se sert la Sainte Eglise Romaine; et je reçois sans aucun doute ce qui a été transmis et déclaré dans les Saints Canons et dans les Conciles œcuméniques et PRINCIPALEMENT PAR LE TRÈS-SAINT CONCILE DE TRENTE; ainsi, que Dieu me soit en aide. » Qu’ils s’engagent aussi par serment à croire et à professer ce que le Concile de Trente a décrété sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en l’imputation, on le voit par ces paroles dans la même Bulle:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été résolu et déclaré sur le Péché originel et sur la Justification dans le Très-Saint Concile de Trente; » quels sont ces dogmes, on peut le voir ci-dessus, Nos. 3, 4, 5, 6, 7, 8, d’après les Extraits de ce Concile. De ces dogmes posés comme Principes dans ce Concile ont été tirées ces conséquences, à savoir: «1- Que les Catholiques-Romains avant la Réforme ont enseigné absolument les mêmes choses que les Réformés après, sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en cette imputation, avec la seule différence qu’ils ont conjoint la même Foi avec la Charité et les Bonnes œuvres, — ci-dessus, Nos. 19, 20. — 2- Que les Chefs de la Réforme, Luther, Melanchthon et Calvin, ont retenu tous les Dogmes sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi, tels qu’ils étaient alors et avaient été chez les Catholiques-Romains, mais qu’ils ont séparé la charité et les bonnes œuvres d’avec cette foi, et déclaré qu’elles n’étaient point salvifiques, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux Essentiels mêmes de l’Eglise, qui sont la Foi et la Charité, » — ci-dessus, N°s 21, 22, 23. — 3- Que cependant les Chefs de la réforme ont adjoint à leur foi les bonnes œuvres, et les ont aussi conjointes, mais dans l’homme comme dans un sujet passif tandis que les Catholiques-Romains les conjoignent dans l’homme comme dans un sujet actif; et que cependant entre les uns et les autres il y a, par le fait, conformité quant à la foi, quant aux œuvres, et quant aux mérites; — voir ci-dessus, Nos. 24 à 29. D’après ce qui a été montré, il est même évident que cette foi est la foi que l’on affirme par serment chez les Catholiques-Romains de même que chez les Réformés.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #85

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85. Que par les Boucs il n’en soit pas entendu d’autres que ceux-là, c’est ce qui m’a été prouvé par l’Expérience dans le Monde Spirituel; dans ce Monde apparaissent toutes les choses qui existent dans le Monde Naturel, on y voit des maisons et des palais, on y voit des paradis et des jardins dans lesquels il y a des arbres de toute espèce, on y voit des champs et des jachères, des plaines et des prairies; on y voit aussi des troupeaux de gros et de menu bétail; toutes ces choses ressemblent à celles qui sont sur notre Terre, avec cette seule différence que celles-ci sont d’une Origine naturelle, et celles-là d’une Origine spirituelle. J’y ai souvent vu des Brebis et des Boucs, et aussi entre eux des combats, semblables à ce combat qui est décrit dans Daniel, Chap. 8; j’ai vu des Boucs avec des cornes courbées par devant et par derrière se jeter avec fureur sur des Brebis; j’ai vu des Boucs avec deux et avec quatre cornes, dont ils frappaient avec impétuosité les Brebis; et quand j’ai examiné ce que c’était, j’ai vu quelques esprits qui disputaient entre eux sur la Foi conjointe à la Charité et sur la Foi séparée d’avec la Charité, ce qui m’a prouvé que la foi justifiante d’aujourd’hui, qui, considérée en elle-même, est la Foi séparée d’avec la Charité, est le Bouc, et que la Foi conjointe à la Charité est la Brebis.

  
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