Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #92

Proučite ovaj odlomak

  
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92. Par abréger ces jours-là, il est entendu mettre fin à l’Eglise d’aujourd’hui et en instaurer une Nouvelle; en effet, dans le Chapitre 24 de Matthieu, ainsi qu’il a été dit ci-dessus, il s’agit de la décadence et de la perversion successives de l’Eglise Chrétienne, jusqu’à sa Consommation et sa fin, et de l’Avènement du Seigneur en même temps; que nulle chair ne pourrait être sauvée, si ces jours-là n’étaient abrégés, c’est parce que la foi de l’Eglise d’aujourd’hui a été fondée sur l’idée de trois Dieux, et que personne ne peut entrer dans le Ciel avec cette idée, ni par conséquent avec cette foi, car cette idée est dans toutes et dans chacune des choses de cette foi, et de plus il n’y a dans cette foi rien de la vie provenant des œuvres de la charité: que cette foi ne puisse pas non plus être conjointe à la charité, ni produire aucun des fruits qui sont les bonnes œuvres, cela a été montré ci-dessus, numéros 47-50. Il y a deux choses qui fondent le Ciel dans l’homme, ce sont les Vrais de la foi et les Biens de la charité; les Vrais de la Foi font la présence du Seigneur, et montrent le chemin du Ciel, et les Biens de la charité font la conjonction avec le Seigneur et introduisent dans le Ciel; et chacun y est introduit dans la lumière selon l’affection du vrai, et dans la chaleur selon l’affection du bien; que l’affection du vrai soit la foi dans son essence, et l’affection du bien la charité dans son essence, et que leur mariage soit l’Eglise, on le voit ci-dessus, numéro 48; l’Eglise et le Ciel font un. Que ces trois choses ne soient point aujourd’hui dans les Eglises bâties sur la foi seule, c’est ce qui a été pleinement montré dans les Articles précédents.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #65

Proučite ovaj odlomak

  
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65. Qu’on ne croie point aujourd’hui à d’autre Salvation qu’à celle qui est opérée en un moment par la Miséricorde immédiate, on le voit, en ce que toute l’œuvre de la salvation s’accomplit par la seule foi orale jointe à une confiance pulmonaire, et non en même temps par la charité d’après laquelle la foi orale devient réelle, et la confiance pulmonaire devient cardiaque: en effet, si l’on ôte la coopération que l’homme apporte comme de lui-même par les exercices de la charité, la coopération spontanée qui suit d’elle-même la foi devient une action passive c’est-à-dire, un mot frivole; car qu’est-il alors besoin d’autre chose que de ce moyen instantané et immédiat:

« Sauve moi, ô mon Dieu ! En considération de la passion de ton Fils, qui par son sang m’a lavé de mes péchés, et me place pur, juste et saint devant ton Trône, »

Puisque ces expressions de la bouche ont de la force, comme semence de la justification, même à la dernière heure de la mort si elles n’ont pas été prononcées auparavant? Que cependant la Salvation opérée en un moment par la Miséricorde immédiate soit aujourd’hui un serpent volant dans l’Eglise, et que ce dogme abolisse la religion, introduise la sécurité, et impute au, Seigneur la damnation, on le voit dans le traité sur la Divine Providence, publié à Amsterdam en 1764, (La Divine Providence 340).

  
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