Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #61

Proučite ovaj odlomak

  
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61. Qui ne sait que Dieu est la Miséricorde même et la Clémence même, parce qu’il est l’Amour même et le Bien même, et que c’est là ce qui constitue son Etre ou son Essence? et, d’après cela, qui ne voit qu’il y’a contradiction de dire que la Miséricorde même ou le Bien même puisse regarder l’homme avec colère, devenir son ennemi, se détourner de lui, décider sa damnation, et néanmoins demeurer Etre Divin ou Dieu? De telles suppositions tombent difficilement dans l’homme probe, mais facilement dans celui qui n’est pas probe; elles tombent aussi, non pas dans l’Ange du Ciel, mais dans l’Ange de l’enfer; aussi est-il abominable d’attribuer ces choses à Dieu. Qu’on les lui ait attribuées, c’est ce qui est bien évident d’après ce qui a été dit par plusieurs Pères, par les Conciles et ensuite dans les Eglises, depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour; et aussi d’après les inductions qui du principe ont découlé nécessairement dans les principes, ou de la cause dans les effets produits (causata), comme de la tête dans les membres; par exemple, que Dieu veut être réconcilié, qu’il est réconcilié par amour pour le Fils, et par l’intercession ou la médiation; qu’il veut être rendu propice par la vue de l’extrême souffrance du Fils, et être ainsi ramené et pour ainsi dire forcé à la Miséricorde, afin que d’ennemi il devienne ami, et qu’il adopte les enfants de la colère pour enfants de la grâce. Qu’imputer la justice et les mérites de son Fils à l’injuste qui supplie par la foi seule, ce soit aussi purement humain, c’est ce qu’on verra dans la dernière analyse de cet Opuscule.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Iz Swedenborgovih djela

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #88

Proučite ovaj odlomak

  
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88. Que dans sept Chapitres de l’Apocalypse il ait été traité de l’Etat perverti de l’Eglise chez les Réformés, et dans deux, de l’Etat perverti de l’Eglise chez les Catholiques-Romains, et que ces Etats de l’une et de l’autre Eglise, tels qu’ils sont aujourd’hui, aient été condamnés, c’est ce qui a été montré, non par de vaines conjectures, mais par des preuves convaincantes, dans l’Explication de l’Apocalypse, intitulée L’Apocalypse Révélée. On y voit que ceux qui, dans l’Eglise des Réformés, font d’un Dieu trois Dieux et d’un Seigneur deux Seigneurs, et qui séparent la charité d’avec la Foi, en ce qu’ils font leur Foi spirituelle et salvifique, et non la Charité, ont été entendus par le Dragon, dont il est parlé au Chapitre 12, L’Apocalypse Révélée 532-565, et mémorable L’Apocalypse Révélée 566; qu’ils y sont décrits en outre par, les deux Bêtes sortant l’une de la mer et l’autre de la terre, Chap. 13, L’Apocalypse Révélée 567-610, et mémorable L’Apocalypse Révélée 611; et aussi par les Sauterelles qui sortirent du Puits de l’abime, Chap. 9, L’Apocalypse Révélée 419-442; que cette même Foi confirmée est entendue par la grande Ville, nominée spirituellement Sodome et Egypte, où les deux fidèles témoins furent tués, Chap. 11, L’Apocalypse Révélée 485-530, spécialement N° 500 à 508, et Mémorable N° 531; et aussi par le Puits de l’Abime, d’où sortit une fumée comme d’une grande fournaise, dont le soleil et l’air furent obscurcis, et d’où ensuite sortirent des Sauterelles, Chap. 9, L’Apocalypse Révélée 421-424.

  
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