49. D’après cette génération des bonnes œuvres, il est évident que la foi seule ne peut en aucune manière produire ou enfanter quelques œuvres qui soient nommées des fruits, de même absolument que la femme seule ne peut engendrer sans Homme, c’est pourquoi l’expression «les fruits de la foi», est une locution saine et un simple mot. Outre cela, dans le Monde entier, jamais aucune chose n’a été produite, ni n’est produite que par un mariage entre deux, dont l’un se réfère au bien et l’autre au vrai; ou, dans l’opposé, dont l’un se réfère au bien et l’autre au faux; par conséquent aucune œuvre ne peut être conçue, ni à plus forte raison ne peut naitre que de leur mariage, les bonnes œuvres, du mariage du bien et du vrai, et les mauvaises œuvres, du mariage du mal et du faux.
Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle #22
22. Que les quatre Articles ci-dessus nommés, tels qu’ils sont aujourd’hui enseignés dans les Eglises Reformées, n’aient été ni nouveaux, ni forgés d’abord par ces Trois Chefs, mais qu’ils datent de l’époque du Concile de Nicée, et aient, après ce concile, été transmis par les Ecrivains, et par suite été conservés dans l’Eglise Catholique-Romaine, on le voit clairement d’après les Livres de l’Histoire Ecclésiastique. Que les Catholiques-Romains et les Réformes s’accordent sur l’Article de la Trinité de Personnes dans la Divinité, c’est parce que les uns et les autres reconnaissent les Trois Symboles dans lesquels la Trinité est enseignée, à savoir, le Symbole Apostolique, celui de Nicée et celui d’Athanase. Qu’ils s’accordent sur l’Article de l’imputation du mérite du Christ, on le voit clairement par les passages extraits du Concile de Trente, Nos. 3 à 8, confères avec ceux qui ont été tirés de la formule de Concorde, Nos. 10 à 15. Qu’ils s’accordent aussi sur l’Article de la Justification, c’est ce qui va être maintenant soumis à l’examen.


