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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 94

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94. Le grand Arcane, pourquoi nulle chair ne peut être sauvée, si une Nouvelle Eglise n’est instaurée par le Seigneur, est celui-ci: Tant que le Dragon avec sa troupe reste dans le Monde des Esprits, où il a été précipité du Ciel, aucun Divin Vrai uni au Divin Bien ne peut parvenir du Seigneur aux hommes de la terre, sans être annihilé ou perverti, d’où il résulte qu’il n’y a pas salvation; c’est là ce qui est entendu dans l’Apocalypse par ces paroles: «Et précipité fut le Dragon en la terre, et ses Anges avec lui furent précipités: Malheur à ceux qui habitent la terre et la mer, parce qu’est descendu le Diable vers eux, ayant une colère grande! Et il poursuivit la Femme qui avait enfanté le fils.» (Apocalypse 12:9, 12-13). Mais après que le Dragon eut été jeté dans l’enfer, (Apocalypse 20:10, (Jean vit un Ciel nouveau et une Terre nouvelle, et il vit la Ville Sainte, Jérusalem Nouvelle, descendant de Dieu, du Ciel, (Apocalypse 21:1-2) et suivants. Voir plus haut, N° 87, ce que c’est que le Dragon, et quels sont les Dragons.

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 59

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59. La Proposition que l’Entendement doit être soumis à l’obéissance de la foi, est comme une affiche placée devant les Dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui, pour indiquer que les intérieurs sont des choses mystiques ou des arcanes, qui, en raison de leur transcendance, ne peuvent ni influer dans la région supérieure de l’entendement, ni être perçue; voir N° 54. Ceux des Ministres de l’Eglise, qui ambitionnent de s’élever par une réputation de Sagesse et de passer pour des oracles dans les choses Spirituelles, s’imprègnent et se pénètrent, dans les universités, principalement de ces choses qui sont au-dessus de la conception des autres, et cela avec avidité et néanmoins difficilement; et comme par cette étude ils sont réputés Sages, et que ceux qui sont devenus illustres et opulents par ces précieuses obscurités, sont décorés du bonnet doctoral ou du manteau épiscopal, ils n’agitent dans les idées de leur pensée, et n’enseignent dans leur chaire que des choses mystiques sur la Justification par la foi seule, et sur les bonnes œuvres comme suivantes de la foi; et, d’après leur érudition sur ces deux points c’est avec une adresse merveilleuse que tantôt ils les séparent, tantôt ils les conjoignent; c’est, par comparaison, comme s’ils tenaient dans une main la foi nue, et dans l’autre les œuvres de la charité, et que tantôt étendant les bras, ils les séparassent, et, tantôt appliquant l’une des mains sur l’autre, ils les conjoignissent. Mais des exemples vont illustrer cela: ils enseignent que les bonnes œuvres ne sont pas nécessaires au salut, parce que si elles sont faites par l’homme elles sont méritoires; et, en même temps aussi, qu’elles suivent nécessairement la foi qui pour eux est un avec le salut. Ils enseignent que la foi sans les bonnes œuvres, comme vivante, justifie; et, en même temps aussi, que la foi sans les bonnes œuvres, comme morte, ne justifie point. Ils enseignent que la foi n’est ni conservée ni retenue par les bonnes œuvres; et, en même temps, que ces œuvres procèdent de la foi, comme les fruits procèdent de l’arbre, comme la lumière précède du soleil, comme la chaleur précède du feu. Ils enseignent que les bonnes œuvres adjointes complètent la foi; et, en même temps, que ces œuvres conjointes comme par un mariage ou en une seule forme privent entièrement la foi de son essence qui porte le salut. Ils enseignent que le Chrétien n’est point sous la loi; et, en même temps, qu’il est dans les exercices quotidiens de la loi. Ils enseignent que si les bonnes œuvres sont mêlées à la rémission des péchés, à la Justification, à la régénération, à la vivification, à la salvation, elles sont dommageables, mais que si elles n’y sont point mêlées, elles sont profitables. Ils enseignent que Dieu couronne ses dons, qui sont les bonnes œuvres, par des récompenses, même spirituelles, mais non par le salut ni par la vie éternelle, parce qu’il couronne la foi par ceux-ci sans celles-là. Ils enseignent que cette foi est comme une Reine qui marche avec pompe ayant derrière elle les bonnes œuvres comme suivantes, mais que si celles-ci se conjoignent à elle en face et lui donnent un baiser, elle est chassée du trône et appelée courtisane. Surtout, lorsqu’ils enseignent la foi et en même temps les bonnes œuvres, ils considèrent le mérite d’un côté et le non-mérite de l’autre, et ils choisissent leurs termes et les arrangent de manière à former deux sens, l’un pour les laïques et l’autre pour le clergé, pour les laïques afin que la nudité de la foi ne se montre pas, et pour le clergé afin qu’elle se montre. Examine si quelqu’un, en écoutant un pareil enseignement, peut puiser quelque chose de la Doctrine qui conduit au salut; est-ce qu’il ne devient pas aveugle en présence des contradictions que cet enseignement renferme, et ensuite ne palpe-t-il pas les objets du salut comme un homme qui marche la nuit? Est-il quelqu’un qui sache s’il a quelque foi d’après les œuvres comme témoignages, et s’il lui est avantageux de les faire d’après la crainte du mérite ou de les omettre d’après la crainte de perdre la foi? Mais, mon ami, soustrais-toi à un tel enseignement, fuis les maux comme péchés, fais les biens, crois au Seigneur, et la Justification qui sauve te sera donnée.

  
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