Ze Swedenborgových děl

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 93

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 120  
  

93. J’ai quelquefois parlé dans le Monde Spirituel avec des Sectateurs de la Justification de l’homme par la foi seule, et je leur disais que leur Doctrine est erronée, et de plus contraire au bon sens, qu’elle introduit la sécurité, l’aveuglement, le sommeil et la nuit dans les choses spirituelles, et par suite la mort de l’âme, les exhortant à s’en désister; mais ils répondaient: «Pourquoi nous en désister? La prééminence de l’érudition des Ecclésiastiques sur les Laïques n’en dépend-elle pas? » Alors je répliquais que de cette manière ils considèrent non le salut des âmes, mais leur propre importance; et que, parce qu’ils ont à leurs principes faux appliqué les vrais de la Parole, et les ont ainsi adultérés, ils sont des Anges de l’Abime, appelés Abaddons et Apollyons, (Apocalypse 9:11, par lesquels sont signifiés ceux qui perdent l’Eglise par une totale falsification de la Parole; voir l’Explication dans L’Apocalypse Révélée 440, et le Memorable N° L’Apocalypse Révélée 566. Mais ils répondaient:

« Qu’est-ce que cela? Ne sommes-nous pas des Oracles par la science des mystères de cette Doctrine? N’est-ce pas de cette science, comme d’un sanctuaire, que nous tirons les réponses que nous rendons? Nous sommes donc des Apollyons et non des Apollyons, » Indigné de ces paroles, je leur disais:

« Si vous êtes des Apollons, vous êtes aussi des Léviathans, les premiers parmi vous des Léviathans tortueux, et les seconds, des Léviathans oblongs, que Dieu visitera de sa dure et grande épée. » (Ésaïe 27:1). Mais à ces mots, ils se mettaient à rire. Voir dans L’Apocalypse Révélée 52, ce que signifie être visité et périr par l’épée.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

Ze Swedenborgových děl

 

Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 84

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 120  
  

84. Dans Matthieu on lit ces paroles:

« Alors le Fils de l’homme dira aux Boucs qui, seront à gauche: Allez loin de Moi, car j’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas abreuvé; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; nu, et vous ne m’avez pas vêtu; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité; et ceux-ci s’en iront dans la peine éternelle. » (Matthieu 25:41-43, 46)

Qu’ici par les Boucs et par les Brebis il n’en soit pas entendu d’autres que ceux qui sont désignés dans Daniel par le Bouc et par le Bélier, cela est bien évident; que par les Boucs. il soit entendu ceux qui sont dans la foi justifiante d’aujourd’hui, on le voit en ce que pour les Brebis il y a énumération des œuvres de la charité, et qu’il est dit qu’elles les ont faites, et que pour les Boucs il y a énumération des mêmes Œuvres de la charité, et qu’il est dit qu’ils ne les ont pas faites, et que c’est pour cette raison qu’ils sont damnés; en effet, chez ceux qui sont dans la foi justifiante d’aujourd’hui, il y a omission des œuvres, parce qu’ils nient qu’il y ait en elles quelque chose du Salut et de l’Eglise; quand la charité est ainsi écartée, les bonnes œuvres, qui appartiennent à la charité, s’échappent du mental, et s’en effacent tellement, qu’elles ne viennent plus jamais en souvenir, ou qu’on ne fait plus aucun effort pour se les rappeler d’après la Loi du décalogue. Une règle commune de la religion, c’est que, autant quelqu’un ne veut pas les biens et par suite ne les fait pas, autant il veut les maux et par suite les fait; et qu’aussi, vice versa, autant quelqu’un ne veut pas les maux et par suite ne les fait pas, autant il veut les biens et par suite les fait; ceux-ci sont les Brebis, et ceux-là les Boucs. Si tous les méchants avaient été désignés dans ce passage par les Boucs, il y aurait eu énumération, non pas des œuvres de la charité qu’ils n’ont pas faites, mais des maux qu’ils ont faits.

  
/ 120  
  

Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.