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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 89

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89. Afin que je fusse confirmé et pleinement convaincu que le Puits de l’Abime ne signifie pas autre chose que cette Foi Draconienne, qui est la Foi tirée de l’idée de trois Dieux, sans aucune idée de Divinité concernant la Nature Humaine du Christ, et qui est appelée la Foi Seule justifiant, régénérant, vivifiant, sanctifiant et sauvant, il m’a été donné de regarder dans cet Abime, puis de parler avec ceux qui y sont, et aussi de voir les Sauterelles qui en sortirent; c’est d’après cette Autopsie que ce Puits avec l’Abime a été décrit par moi dans L’Apocalypse Révélée; et comme une description par Autopsie est un témoignage certain, elle sera transcrite ici; la voici telle qu’elle est dans cet Ouvrage:

« Ce Puits, qui est comme l’ouverture d’une fournaise apparait dans la Plage méridionale, et l’Abime qui est au-dessous a une grande étendue vers l’Orient; là ils ont une Lumière, mais si la lumière venant du Ciel y pénètre, il n’y a plus que des ténèbres; aussi ce Puits a-t-il été fermé par en haut. Dans l’Abîme apparaissent des cabanes lambrissées comme en briques, elles sont divisées par cellules, et il y a dans chacune une table sur laquelle sont des papiers avec quelques livres: chacun de ceux qui sont là est assis devant sa table, et ce sont ceux qui, dans le Monde, avaient confirmé la Justification et la Salvation par la foi seule, en considérant la Charité comme un acte purement naturel-moral, et les œuvres de la charité comme de simples œuvres de la vie civile, par lesquelles les hommes peuvent recueillir des récompenses dans le Monde, mais si on les fait pour le Salut, ils les condamnent, et même quelques-unes rigoureusement, parce qu’il y a en elles la raison et la volonté humaines. Tous ceux qui sont dans cet Abime avaient été des savants et des érudits dans le Monde; et quelques-uns d’entre eux des Métaphysiciens et des Scholastiques, qui, plus que tous les autres, y sont estimés. Or, voici quel est leur sort: Dès qu’ils sont jetés là, ils s’établissent dans les premières cellules; mais selon qu’ils confirment la foi, en excluant les œuvres de la charité, ils abandonnent les premières demeures, et entrent dans des cellules plus près vers l’Orient, et ainsi successivement jusque vers le bout où sont ceux qui confirment ces dogmes d’après la Parole; et comme alors ils ne peuvent que falsifier la Parole, leurs cabanes s’évanouissent, et ils se voient dans le désert. il y a aussi au-dessous de cet Abime un autre Abime, où sont ceux qui ont pareillement confirmé la Justification et la Salvation par la foi seule, mais qui en leur Esprit ont nié Dieu et se sont moqués dans leur cœur des choses Saintes de l’Eglise; là, ils ne font que se disputer, déchirer leurs vêtements, monter sur les tables, frapper des pieds, se dire mutuellement des injures; et comme il ne leur est pas permis de faire du mal à quelqu’un, ils se menacent de la bouche et du poing. »

  
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Thanks to L'Eglise Générale de la Nouvelle Jérusalem de Côte d'Ivoire for their permission to use the scanned and corrected text of this French translation.

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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 84

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84. Dans Matthieu on lit ces paroles:

« Alors le Fils de l’homme dira aux Boucs qui, seront à gauche: Allez loin de Moi, car j’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas abreuvé; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; nu, et vous ne m’avez pas vêtu; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité; et ceux-ci s’en iront dans la peine éternelle. » (Matthieu 25:41-43, 46)

Qu’ici par les Boucs et par les Brebis il n’en soit pas entendu d’autres que ceux qui sont désignés dans Daniel par le Bouc et par le Bélier, cela est bien évident; que par les Boucs. il soit entendu ceux qui sont dans la foi justifiante d’aujourd’hui, on le voit en ce que pour les Brebis il y a énumération des œuvres de la charité, et qu’il est dit qu’elles les ont faites, et que pour les Boucs il y a énumération des mêmes Œuvres de la charité, et qu’il est dit qu’ils ne les ont pas faites, et que c’est pour cette raison qu’ils sont damnés; en effet, chez ceux qui sont dans la foi justifiante d’aujourd’hui, il y a omission des œuvres, parce qu’ils nient qu’il y ait en elles quelque chose du Salut et de l’Eglise; quand la charité est ainsi écartée, les bonnes œuvres, qui appartiennent à la charité, s’échappent du mental, et s’en effacent tellement, qu’elles ne viennent plus jamais en souvenir, ou qu’on ne fait plus aucun effort pour se les rappeler d’après la Loi du décalogue. Une règle commune de la religion, c’est que, autant quelqu’un ne veut pas les biens et par suite ne les fait pas, autant il veut les maux et par suite les fait; et qu’aussi, vice versa, autant quelqu’un ne veut pas les maux et par suite ne les fait pas, autant il veut les biens et par suite les fait; ceux-ci sont les Brebis, et ceux-là les Boucs. Si tous les méchants avaient été désignés dans ce passage par les Boucs, il y aurait eu énumération, non pas des œuvres de la charité qu’ils n’ont pas faites, mais des maux qu’ils ont faits.

  
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