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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 69

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69. Que l’homme dans la conversion soit comme un tronc d’arbre, la Foi de l’Eglise d’aujourd’hui le reconnait pleinement comme son propre fœtus par ces Propositions:

L’homme est dans une impuissance complète dans les choses spirituelles, N° 15 (a) (b) (c).

Dans la Conversion il est comme un tronc d’arbre, une pierre, et une statue, et il ne peut pas même se rendre propre ni s’appliquer à recevoir la grâce, et il est comme ce qui n’a l’usage d’aucun sens, N° 15 (c) (d).

L’homme a seulement la puissance locomotive pour se rendre aux Assemblées, où il peut entendre la Parole et l’Evangile, No 15 (e).

Mais l’homme rené par la vertu de l’Esprit Saint, coopère d’une certaine manière d’après de nouvelles forces et de nouveaux dons, N° 15 (k) outre plusieurs autres Propositions. Que l’homme soit dit tel quand il se convertit et fait pénitence des mauvaises œuvres, c’est aussi un fœtus sorti du même œuf ou du même utérus, c’est-à-dire, de la foi seule justifiante, dans le but que les œuvres de l’homme fussent entièrement bannies, et de peur qu’elles ne se conjoignissent à la foi par le plus petit contact. Mais comme ces Propositions sur la conversion et la pénitence de l’homme répugnent à la commune perception de tous les hommes, on y ajoute celle-ci:

«II y a une grande différence entre les hommes baptisés et ceux qui ne le sont pas, car il est conforme à la doctrine de Paul, que tous ceux qui ont été baptisés ont revêtu le Christ, et sont véritablement renés; ceux-ci ont déjà l’arbitre rendu libre, de là, non-seulement ils écoutent la Parole de Dieu, mais encore ils peuvent y donner leur assentiment et s’y attacher par la foi, »

No 15 (m), et dans la FORMULE DE CONCORDE, page 675. J’en appelle, aux hommes sages, afin qu’ils examinent si cette Proposition est d’accord en une manière quelconque avec les précédentes, et s’il n’y a pas contradiction, lorsqu’on dit que tout Chrétien dans l’état de conversion est comme un tronc d’arbre et comme une pierre, au point qu’il ne peut pas même se rendre propre à recevoir la grâce, quand cependant tout Chrétien est baptisé, et que d’après le baptême il porte avec soi de pouvoir, non seulement écouter la Parole de Dieu, mais encore y donner son assentiment et s’y attacher par la foi; l’assimilation de l’homme Chrétien à un tronc d’arbre et à une pierre doit donc être bannie par les Eglises dans l’univers Chrétien, et elle doit être dissipée, comme le météore vu en songe par un homme est dissipé au réveil: est-il même quelque chose qui répugne davantage à la raison? Mais pour donner un éclaircissement sur la manière dont la Nouvelle Eglise enseigne la Conversion de l’homme, je vais transcrire ici un passage tiré d’un Mémorable de L’Apocalypse Révélée: Qui ne voit que chaque homme a le libre de penser à Dieu et de n’y pas penser; et qu’ainsi chacun a le libre dans les choses spirituelles de même que dans les choses civiles et morales? le Seigneur donne continuellement ce libre à tous les hommes; aussi l’homme devient-il responsable et coupable selon ce qu’il pense; l’homme est homme parce qu’il peut penser à Dieu, et la bête est bête parce qu’elle ne le peut pas; c’est pour cela que l’homme se peut réformer et régénérer comme par lui-même, pourvu qu’il reconnaisse de cœur que c’est par le Seigneur; tout homme qui fait pénitence et croit au Seigneur est réformé et régénéré; l’homme doit faire l’un et l’autre comme par lui-même; et faire comme par soi-même, c’est aussi faire par le Seigneur, parce que le Seigneur donne de vouloir et de pouvoir, et n’enlève jamais cela à personne. il est vrai que l’homme ne peut nullement y contribuer, pas même en la moindre chose; cependant il n’a pas été créé statue, mais il a été créé homme pour faire cela par le Seigneur comme par lui-même; c’est là l’unique réciproque de l’amour et de la foi, et ainsi l’unique réciproque de conjonction, que le Seigneur veut absolument que l’homme accomplisse envers Lui; en un mot, faites par vous-mêmes, et croyez que c’est par le Seigneur, de cette manière vous faites comme par vous-mêmes. Toutefois, faire ainsi n’a pas été donné à l’homme par création, car faire par soi-même appartient au Seigneur Seul, mais cela est donné continuellement; et alors autant l’homme fait le bien et apprend le vrai comme par lui-même, autant il est un ange du Ciel; mais autant il fait le mal et par suite confirme le faux, ce qui aussi est comme par lui-même, autant il est un esprit de l’enfer; que cela aussi soit comme par lui-même, on le voit en ce que, dans ses prières, il demande à être préservé du diable, de peur qu’il ne séduise et ne porte au mal: quiconque croit qu’il agit par soi-même, soit qu’il fasse le bien soit qu’il fasse le mal, devient coupable; mais celui qui croit qu’il agit comme par soi-même ne devient pas coupable: car tout ce que l’homme croit qu’il fait par lui-même, il se l’approprie; si c’est le bien, il se l’approprie et le rend sien, lorsque cependant il appartient à Dieu et précède de Dieu; si c’est le mal, il se l’approprie également et le rend sien, lorsque cependant il appartient au diable et provient du diable ».

Qu’on ait tiré de la Doctrine de la justification par la foi seule plusieurs autres fœtus, même sur les Sacrements du Baptême et de la Sainte Cène, quant aux principes de la raison touchant le fruit qu’on en obtient; comme aussi sur la Personne du Christ; et que les Hérésies depuis les premiers siècles jusqu’à ce jour n’aient point eu d’autre source que la Doctrine fondée sur l’idée de trois Dieux ce n’est pas dans cet Abrégé qu’il convient de le démontrer, mais cela sera exposé de nouveau et démontré dans l’ouvrage même.

  
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Brève Explication de la Doctrine de l'Église Nouvelle # 106

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106. Que les Prélats et les Chefs de l’Eglise Romaine, quand ils sont inaugurés au Ministère, jurent sur les décrets du concile de trente, on le voit par la Bulle du Pontife Romain Pie IV, donnée aux ides de novembre 1564, touchant la forme du serment de profession de foi; on y lit:

« Je crois d’une ferme foi et je professe tout ce qui, en général et en particulier, est contenu dans le Symbole de foi, dont se sert la Sainte Eglise Romaine; et je reçois sans aucun doute ce qui a été transmis et déclaré dans les Saints Canons et dans les Conciles œcuméniques et PRINCIPALEMENT PAR LE TRÈS-SAINT CONCILE DE TRENTE; ainsi, que Dieu me soit en aide. » Qu’ils s’engagent aussi par serment à croire et à professer ce que le Concile de Trente a décrété sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en l’imputation, on le voit par ces paroles dans la même Bulle:

« J’embrasse et reçois tout ce qui, en général et en particulier, a été résolu et déclaré sur le Péché originel et sur la Justification dans le Très-Saint Concile de Trente; » quels sont ces dogmes, on peut le voir ci-dessus, Nos. 3, 4, 5, 6, 7, 8, d’après les Extraits de ce Concile. De ces dogmes posés comme Principes dans ce Concile ont été tirées ces conséquences, à savoir: «1- Que les Catholiques-Romains avant la Réforme ont enseigné absolument les mêmes choses que les Réformés après, sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi en cette imputation, avec la seule différence qu’ils ont conjoint la même Foi avec la Charité et les Bonnes œuvres, — ci-dessus, Nos. 19, 20. — 2- Que les Chefs de la Réforme, Luther, Melanchthon et Calvin, ont retenu tous les Dogmes sur l’imputation du mérite du Christ et sur la Justification par la foi, tels qu’ils étaient alors et avaient été chez les Catholiques-Romains, mais qu’ils ont séparé la charité et les bonnes œuvres d’avec cette foi, et déclaré qu’elles n’étaient point salvifiques, afin de rompre avec les Catholiques-Romains quant aux Essentiels mêmes de l’Eglise, qui sont la Foi et la Charité, » — ci-dessus, N°s 21, 22, 23. — 3- Que cependant les Chefs de la réforme ont adjoint à leur foi les bonnes œuvres, et les ont aussi conjointes, mais dans l’homme comme dans un sujet passif tandis que les Catholiques-Romains les conjoignent dans l’homme comme dans un sujet actif; et que cependant entre les uns et les autres il y a, par le fait, conformité quant à la foi, quant aux œuvres, et quant aux mérites; — voir ci-dessus, Nos. 24 à 29. D’après ce qui a été montré, il est même évident que cette foi est la foi que l’on affirme par serment chez les Catholiques-Romains de même que chez les Réformés.

  
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